Ci-je gis !

Ci-je gis !

du 18 octobre 2017 au 14 janvier 2018

Objet nocturne numéro 

26
bis

Notes & textes 

Le Groupe Merci présente CI-JE GIS ! au couvent des Jacobins de Toulouse,
installation photographique participative accompagnée de performances théâtrales inédites.
Inspiré d'une de ses pièces phares, La Mastication des Morts de Patrick Kermann,
et en écho à la dimension funéraire des Jacobins, CI-JE GIS ! invite le visiteur à une brève expérience de l'éternité.

“Jouons du temps, de l’éphémère, jouons de simulacre, d’images,
jouons à faire les morts un instant pour l’éternité d’une image,
comme les enfants jouent avec l’idée qu’ils se font de la mort :
je me couche au sol et hop je me relève !
Soyons les acteurs momentanés d’un jeu intrépide
et redevenons des gamins, gamines malicieux,
jouons dans l’immense salle à manger de nos grands frères Dominicains,
faisons silence comme eux pour toujours,
pour un instant, pour de faux.
Jouons !”

Joël FESEL

 


Tout le programme en un clin d'oeil — Plus d'infosConsulter le dossier de presse.

— — —
DIALOGUES D’OUTRE-TOMBE

Performances théâtrales par le Groupe Merci
D’après la pièce La Mastication des Morts de Patrick Kermann : asseyez-vous au chevet de morts bavards qui ont pris place dans le cloître du couvent des Jacobins… et écoutez le récit de leur passage dans l’au-delà.

18, 19, 20 & 21 octobre
8, 9, 10 & 11 novembre

à 20h30

Tarif : 8€
Durée : env. 40'

sur réservation, dans la limite des places disponibles
tarif incluant l’entrée à l’exposition

 

— — —
LE CIMETIÈRE DE PORTRAITS

Exposition photographique évolutive
Déambulez au milieu d’une galerie de portraits d’hommes et de femmes jouant aux morts, rappelant ainsi la tradition des gisants. En ferez-vous partie ?

du 18 octobre 2017 au 14 janvier 2018
du mardi au dimanche de 10h à 18h
: visites en autonomie à la lampe frontale
chaque jour de 16h à 17h (sauf le lundi) : « Regards sur la mort du Moyen Âge à aujourd’hui » (visites commentées du couvent des Jacobins, dans sa dimension funéraire et en écho à l’exposition LE CIMETIERE DE PORTRAITS.)

 

— — —
LE JE(U) DU TRANSI

Une brève expérience de l'éternité
« Faites le mort » au cours d’une séance de prise de vue hors-du-commun et enrichissez de votre portrait l’exposition LE CIMETIERE DE PORTRAITS.

20, 21 & 22 octobre
10 & 11 novembre

de 11h à 13h & de 15h à 18h

sur rendez-vous, dans la limite des places disponibles
 

 

RÉSERVATIONS

DIALOGUES D’OUTRE-TOMBE
Réservation pour les performances auprès de l’Office du Tourisme de Toulouse
En ligne : ici
T : 0892 180 180 (service 0,45 €/min+ prix appel)

LE JE(U) DU TRANSI
Couvent des Jacobins
05 61 22 23 81
publics.jacobins@mairie-toulouse.fr
jacobins.toulouse.fr

 

 

INFORMATIONS PRATIQUES

Couvent des Jacobins
Place des Jacobins
Entrée par l’église
31 000 Toulouse

Ouvert du mardi au dimanche, de 10h à 18h
jacobins.toulouse.fr
Facebook : @jacobinstoulouse
Instagram : couventdesjacobins

 


 

Générique 

Une production du Couvent des Jacobins
sur une proposition de Marie BONNABEL, conservateur du couvent des Jacobins

En coproduction avec le Groupe Merci
Conception et installation : Joël FESEL
Photographie : Luc JENNEPIN
Performance et maquillage : Catherine BEILIN
Direction technique : Silvio MARTINI
Régie : Cinthia COROT
Production, communication : Céline MAUFRA
Administration : Aurore CARPENTIER
Remerciements : Gabrielle VINSON

Et avec le soutien de la Ville de Toulouse

En partenariat avec Photon, laboratoire photo

L'exposition Les Transis a été créée au Palais des Beaux Arts de Charleroi (B) en septembre 2013 (coproduction)

 

Performances

Texte : Patrick KERMANN
La Mastication des morts, publié aux éditions Lansman, Carnières/Morlanwelz, 1999.

Conception et scénographie : Joël FESEL
Dramaturgie : Marie-Laure HÉE
Formation et direction d'acteurs : Solange OSWALD, Catherine BEILIN, Olivier CHOMBART, Georges CAMPAGNAC, Marc RAVAYROL.
Costumes : Julien RABBE, Sophie LAFONT

Avec :
Catherine BEILIN (en alternance avec Karine MONNEAU)
Olivier CHOMBART
Georges CAMPAGNAC
Marc RAVAYROL

Et les “masticateurs associés”, comédiens compagnons de route du groupe Merci,
et les étudiants du département théâtre du Conservatoire à Rayonnement Régional de Toulouse :
Maxime BODIN
Lola BONNECARRÈRE
Chloé BOUILLER
Laurent BUSSON
Gilles COHENCA
Marie-Céline DAUBAGNA
Marie DAVID
Guillaume DOIREAU
Bruno FABIOUX
Lila FRANCOZ
Isabelle GASPAR
Dominique GEORGET
Jean-Louis GUTH
Anaïs HERNANDEZ
Marie JANI
Ninon JUNIET
Roland LAFON
Vincent LEBAS
Pierre-Armand MALET
Madleen MARTINO
Ghislaine MAUCORPS
Alexandre MIQUEL
Gilbert MONSERRAT
Margot NAVIAUX
Philippe NO
Élodie PAVIA
Fabrice ROQUE
André RUTKA
Nanon SANTINI
Sylvie SAUVAGE
Helena TAHAR CHAOUCH
Mireille VALLS
Lucile VÉRITÉ
Jean-Noël ZEHNLÉ

Remerciements à Alia COISMAN, Sophie GALIBERT, Rudy GARDET, Thalia HENINGER, Héloïse LAMARI, Sophie POURQUIÉ, Florence TARBOURIECH, Gabrielle VINSON ainsi que les étudiants en 1ère année et leurs enseignants Hélène TEMPLON et Sébastien RICARD, du Diplôme Supérieur d’Arts Appliqués spécialité Design - option Produit, Lycée Rive Gauche, Toulouse

Parfums de presse 

Macabre ? non pas vraiment... sidérant parfois. Et rassurant même. Car en affrontant ainsi la tabou suprême de notre propre finitude, on ressent quelque chose qui nous relie puissamment à toute l'humanité. Non, ça n'arrivera pas qu'à nous.

Nicole Clodi – La Dépêche 1er novembre 2017

 

Il y a ces histoires, ces regards échangés, et l'occasion si belle de fureter dans l'église, dans les chapelles, de passer sa main sur les pierres encore tièdes du soleil de l'après-midi, pour se souvenir sans peur qu'on y va tous. Et ça fait un beau moment malicieusement philosophique.

Cécile Brochard, Flash

 

Un simulacre orphique que l’on imagine à la fois déstabilisant et jubilatoire, auquel a été également invité le public toulousain en un Jeu du Transi dont le résultat viendra compléter l’exposition. Là encore, l’expérience fonctionne pleinement – et pas seulement parce que les photos de Luc Jennepin sont superbes et que la scénographie, le jeu sur les lumières et les sons rappellent qu’une exposition réussie, c’est aussi de la mise en scène – : c’est que cela nous renvoie à notre propre rapport à la mort et à nos morts, en s’appuyant sur les rituels associés, mais en les dédramatisant aussi avec tendresse et humour noir. Une posture à mi-chemin entre les vanités de la Renaissance exhortant chacun à se rappeler sa fragile condition, et les fêtes des morts qui, dans bien des cultures, sont tellement plus gaies que chez nous qui ne les envisageons que sous l’angle du deuil. Ainsi, tous ces morts que vous visitez-là sont bien sortis de leur tombe et si vous prêtez attention, vous reconnaîtrez leur visage dans la rue.

Agathe Raybaud – Le Clou dans la planche, le 25/10/2017